Qui n’a jamais eu la déception de goûter une galette des rois trop sèche, trop feuilletée, trop avare en frangipane?
Je vous guide pas-à-pas dans cette recette simple et surtout généreuse en frangipane, cette incontournable crème d’amande du mois de janvier.
Préchauffez votre four à 210°.
Dans un saladier, mélangez à la fourchette 250g de poudre d’amande, 2 oeufs, 100g de sucre, 100g de beurre mou (que vous aurez donc sorti du frigo environ 1h avant de commencer votre oeuvre). Pinardier oblige, j’ajoute personnellement un tout petit peu de liqueur (essayez la liqueur de châtaigne ou d’orange: un délice).
Vous obtenez ainsi une belle frangipane.
Déroulez une première pâte feuilletée sur une grande plaque.
Déposez votre crème et étalez-là délicatement à la cuillère, en respectant une marge de 2 à 3 cm sur le bord.
Déposez votre fève (idéalement éloigné du centre de votre galette 😉 ). Recouvrez légèrement de frangipane.
Mouillez à l’eau le rebord du cercle. Déposez la seconde pâte feuilletée. Effectuez une pression avec la fourchette sur tout le bord, afin que les deux pâtes « collent ».
Vous pouvez également retourner légèrement le rebord et renouveler une pression à la fourchette, afin d’éviter que la pâte s’ouvre lors de la cuisson.
Effectuez un trou (un « puits » d’un centimètre de diamètre) au centre de votre galette. Dessinez une rosace avec le bout d’un couteau bien pointu (appuyez assez pour que la marque soit visible après la cuisson… mais pas trop au risque d’éventrer votre galette).
Badigeonnez délicatement un jaune d’œuf avec vos doigts (assez pour que la galette dore… mais pas trop au risque qu’elle ressorte noire après la cuisson).
Enfournez. Surveillez-bien la cuisson à partir de la 25ème minute (il faut entre 30 et 40 minutes au total pour que votre galette soit cuite et bien dorée). Sortez du four et dégustez tiède !
Vous pouvez l’accompagner d’un traditionnel cidre.
Histoire d’être un peu original (et puisque je suis actuellement au Canada), je vous conseille un crémant de glace de Du Minot.
Il est obtenu par « cryoconcentration », procédé qui consiste à geler le moût l’hiver pour en extraire un sirop concentré en sucre et en saveurs. Ce moût est fermenté à basse température durant six à huit mois. Le crémant profite d’une seconde fermentation en cuve close. Au final, un breuvage d’une très grande finesse, plus sucré que du cidre classique mais avec un gout de pommes particulièrement prononcé et agréable 😉